La Magie de Poudlard

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Mona Nui

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MessageSujet: Mona Nui Mona Nui Icon_minitimeMar 4 Sep - 15:35

Article posté par Moana Nui.
Paru le mardi 28 février 2012 à 19:55
Vu 13 fois.
Note : Mona Nui Etoiles5 (2 votes)

Moana Nui
Concours d’Écriture n°4
26/02/2012



La légende de St-Valentin


Il y a longtemps, très longtemps. Dans un village lointain vivait une jeune fille de grande beauté. Son corps mince et élancé était parfaitement proportionné et des courbes harmonieuse achevaient de la rendre séduisante. De splendides boucles couleurs de la nuit qui lui tombaient en bas du dos encadraient son visage aux traits fins. Elle avait le teint hâlé, un nez aquilin et de grands yeux verts émeraudes qui brillaient continuellement. Cette jeune fille s’appelait Naïa et en plus de sa grande beauté, son âme était pure. Jamais la jeune fille n’avait fait de mal à personne, elle obéissait à son père qui, malgré sa pauvreté, avait élevé sa fille comme une princesse. Courtisée par tout les jeunes hommes du royaumes Naïa n’avait pourtant jamais connu l’amour. Pas qu’elle en soit incapable mais aucun des jeunes hommes qui n’avaient demandé sa main ne lui plaisait.

A l’autre bout du royaume où résidait Naïa vivait un jeune homme qu’on appelait Valentin. Ce dernier ne possédait ni la richesse ni la beauté des prétendant de Naïa mais contrairement à eux son âme était pure, il était gentil, prévenant et très savant. Ayant entendu vantée la beauté de la jeune célibataire il décida de partir en voyage pour tenter de rencontrer celle qu’on désignait comme une Déesse descendu sur Terre. Mais le voyage jusqu’au royaume de Naïa était long et pendant que Valentin marchait sans jamais s’arrêter vers le soleil couchant le père de la jeune fille commençait à vieillir. Un soir alors qu’il était attablé en face de sa fille il lui dit :
« - Ma chérie, tu sais que je ne veux que ton bonheur. Je t’ai donné la plus belle et la plus complète des éducation, celle qui vient du cœur. Et même si nous n’avons que peu d’argent je veux que tu sois heureuse.
- Je sais tout cela père. Je le sais comme je sais que je vous aimes plus que tout.
- Naïa, je commence à me faire vieux et je ne veux pas quitter cette Terre en te laissant seule. Avant mon départ, il faudra que tu te trouve un mari.
- Je sais aussi cela mais de tout les hommes qui sont venus aucun ne trouvait grâce à mes yeux. Ils étaient tous riches et beaux mais aucun n’était l’homme bon que je souhaite épouser.
- Mon enfant, je ne veux pas te faire de mal mais si lorsque la Lune achèvera son cycle tu n’as toujours pas trouvé d’époux c’est moi qui t’en choisirai un.
- Oui père. »
Ainsi parla le père de la jeune femme. Naïa savait qu’elle devait obéir à son père mais ce dernier lui avait aussi transmis une passion. Celle de la liberté. Jamais Naïa ne pourrait supporter d’être mariée contre son gré à un homme qu’elle n’aime pas.

Pendant ce temps, Valentin continuait son périple mais à de nombreuses reprises il dévia de sa route aussi lorsqu’il arriva au village de Naïa le cycle de la Lune était très proche de la fin. Il entra dans le village et demanda à voir la jeune fille qu’on appelait Naïa. Tout le monde connaissait la jeune fille et il trouva facilement la maison où demeurait la jeune beauté. Il frappa à la porte et un vieil homme proche de la soixantaine lui ouvrit et l’invita à entrer. Valentin exposa au père de Naïa la raison de sa venue et demanda à voir Naïa. Le père de la jeune fille accepta et rapidement les deux jeunes gens firent connaissance et commencèrent à s’apprécier.
Malheureusement pour eux, l’arrivée de Valentin et la raison de sa venue était parvenue aux oreilles d’un jeune seigneur qui espérait épouser la jeune femme. Ce jeune homme s’appelait Aldebert et, dès qu’il vit Valentin il comprit qu’il était celui que Naïa attendait depuis des années. Aldebert était un seigneur jaloux, possessif et orgueilleux et la simple idée que sa dulcinée puisse en aimer un autre le faisait entrer dans une rage folle. Naïa était à lui et tout ceux qui se mettraient en travers de son chemin seraient châtiés sans pitié.
Alors que Aldebert fomentait de sombres plans Naïa et Valentin parlaient. Et plus ils parlaient plus ils s’aimaient. Et plus ils parlaient plus Naïa comprenait que Valentin était l’homme qu’elle voulait épouser. Le soir commençait à tomber et Valentin prit congé en promettant de revenir le lendemain. Naïa mangea et se coucha le cœur en fête. Heureuse d’avoir enfin trouvé un homme qui fasse battre son cœur.
Mais Aldebert veillait lorsque Valentin quitta la demeure de Naïa il l’aborda.
« - Salut à toi étranger. D’où viens-tu toi qui demande la main de Naïa ?
- Bonjour seigneur. Je suis Valentin et je viens de l’autre bout du royaume.
- Accepterais-tu de te joindre à ma table ce soir ? Allons à l’auberge, nous pourrons boire et jouer.
- Avec plaisir monseigneur. »
Les deux homme partirent en direction de l‘auberge. Valentin ne songea pas un instant que le jeune homme puisse être un fourbe menteur. La soirée se passa sans encombre et le vin aidant Valentin raconta son après-midi et sa discussion avec Naïa. Quand il apprit que Naïa semblait sensible au charme de l’étranger Aldebert vit rouge. Il ne pouvait permettre que Valentin retourne voir Naïa le lendemain. Il commença donc à crier dans la salle de l’auberge, en accusant Valentin d’avoir essayé de l’escroquer. Le pauvre Valentin fût conduit en prison.

Le lendemain, en début d’après-midi Naïa vêtue de ses plus beaux atours s’assit à la table de la pièce principale et attendit patiemment la venue de Valentin mais le jeune homme tardait à se montrer. La jeune femme attendait toujours, elle ne perdait pas espoir aussi lorsque en début de soirée on frappa à la porte elle se précipita en espérant trouver Valentin. Mais dans l’embrasure de la porte, ce n’était pas le jeune homme qui lui avait son cœur mais le détestable seigneur Aldebert.
« - Ma douce, quelle joie de vous voir. Est-ce pour moi que vous vous êtes ainsi vêtue ?
- Monseigneur. Qu’est-ce qui vous emmène ici à cette heure tardive ?
- Je voulais vous voir et vous apprendre que nous avons hier arrêté un jeune homme qui trichait aux dés.
- En quoi cela me concerne-t-il ?
- Il s’agit en fait du jeune étranger qui est hier, venue frapper à votre porte.
- Valentin ?
- Lui-même. Je suis vraiment navré mais nous avons dû le mettre au cachot. »
La jeune femme n’arrivait pas à croire que ce soit son amant qui ai triché. Au cours de leur discussion il lui avait semblé un homme honnête comme il en existe peu. Un voile de tristesse recouvrit son cœur et elle demanda à Aldebert de la laisser en paix. Ce dernier accepta et quitta la maison, heureux d’avoir réussis son coup. Naïa se tourna vers son père qui était assis dans un fauteuil au fond de la pièce. Le vieil homme n’avait pas perdu une miette du dialogue entre sa fille et le seigneur aussi savait-il exactement quoi dire quand la jeune femme arriva vers lui en pleurant.
« - Oh, père. Je n’arrive pas à le croire. Comment Valentin pourrait-il avoir fait une chose pareille ? Vous l’avez entendu hier, il ne ferait pas de mal à une mouche.
- Ma chérie ne t’en fait pas. Je suis certain qu’il s’agit d’un méprise. Va donc en ville interroger les aubergistes. Ils sauront mieux que moi ce qu’il s’est passé hier soir.
- Merci père. Je vais allé les voir. »
Naïa quitta la maison et se rendit à l’auberge où tout les voyageurs faisaient halte. Mais le tavernier confirma l’histoire d’Aldebert et la jeune éplorée rentra chez elle le cœur en pièce. Elle pleura longuement mais le lendemain sa peine était passée. Et le délai aussi. Son père comprenait la douleur de sa fille aussi laissa-t-il deux semaines supplémentaires à la jeune fille pour se remettre de la trahison.

Les deux semaines passèrent très vite et rapidement, on fût le 14 Février. Naïa n’avait toujours pas trouvé d’époux potentiel. Elle pensait à Valentin.
« - Père, aujourd’hui le premier de mes prétendant qui passera la porte sera mon époux jusqu’à la mort.
- Si c’est-ce que tu veux, il en sera fait ainsi. Mais avant la fin du jour tu sera fiancée. »
Naïa s’assit et commença à attendre. On frappa à la porte, son père ouvrit et là, le cœur de Naïa fit un bond. Dans l’encadrement de la porte se trouvait un jeune homme grand et bien bâti. Son visage angélique encadré par des boucles couleurs des blés et des yeux bleus marines qui se mirent à briller quand il vit Naïa. C’était Valentin. Il était le premier prétendant à passer la porte. Derrière lui se trouvait Aldebert. Il souriait avec satisfaction.
« - Alors, tu es prêt à voir l’amour de ta vie se fiancer à un autre homme ? - souffla-t-il avec perfidie à son rival.
- Même si elle vous épouse son cœur m’appartient. Je le sais. - répondit Valentin
- Ma douce si je me présente aujourd’hui devant vous c’est pour une raison bien spéciale. Aujourd’hui, j’ai l’honneur de demander la main de la femme qui trouble mon sommeil et m’empêche de penser. »
Naïa regarda avec horreur Aldebert s’agenouiller devant elle et lui faire sa demande. Elle tourna la tête vers son père qui lui sourit avant de parler.
« - Mon cher, s’eut été avec plaisir que je vous aurez accordé la main de ma fille mais il a été décidé que le premier prétendant qui passerai la porte serai son époux.
- Quelle chance ! C’est moi.
- Je ne pense pas, en effet notre ami ici présent souhaite également épouser ma fille et il est entré avant vous. C’est donc à lui que revient le privilège d’épouser Naïa.
- Comment ? Mais… mais… c’est impossible !
- Et pourtant. C’est comme ça. Maintenant, je vais vous demander de quitter ma maison. »
Aldebert quitta la demeure en maudissant Valentin, Naïa et le père de cette dernière. La jeune fille sentit son cœur se gonfler de bonheur quand Valentin s’approcha d’elle pour la prendre dans ses bras.
« - Ma douce, laissez-moi vous expliquer.
- Pas besoin, j’ai compris. Cet Aldebert était jaloux de vous il a essayé de vous nuire. Il voulait que je perde confiance en vous mais mon cœur vous appartient pour toujours. Je vous aimes Valentin.
- Moi aussi Naïa. »
Les deux amants restèrent ainsi enlacés pendant plusieurs minutes. On les fiança et quelques jours plus tard, la village en liesse maria Valentin et Naïa.

Depuis ce jour, en l’honneur de l’amour de Valentin et Naïa qui malgré les obstacles réussirent à s’aimer la 14 Février est le jour des amoureux et la fête de Valentin qui triompha d’un ennemi pourtant puissant.
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Mona Nui

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