La Magie de Poudlard

Nous sommes ravis de vous retrouver pour cette nouvelle année à Poudlard ! Nous espérons que l'école sera à la hauteur de vos attentes comme vous serez à la hauteur des siennes.
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Colcol

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Hermione-Granger
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MessageSujet: Colcol Colcol Icon_minitimeMar 4 Sep - 15:14

Article posté par caneliamalefoygranger.
Paru le mardi 6 décembre 2011 à 21:36
Vu 32 fois.

Note : Colcol Etoiles4(4 votes)
Colcol
Concours d’Écriture n°1
05/12/2011



Pour l'éternité


Je marchais vite, pleine de rage. C’en était assez. Je ne savais pas où j’allais, mais je ne pensais qu’a une chose : partir de ce lieu.
Depuis que j’avais intégré cet orphelinat à la mort de ma mère, un an auparavant, les ennuis se multipliaient. Des faits étranges se produisaient partout où j’allais, et mes camarades me regardaient comme si j’étais une folle échappée d’un asile. Mes résultats scolaires étaient plus que décevants, et j’étais tout le temps en colère. J’avais beaucoup changé en un an. Avant, j’étais toujours souriante, amicale. J’essayer d’aider au maximum les autres, et j’étais toujours calme.
Et cette fois, c’en était trop. Aujourd’hui, en cours, un élève m’a traité de « folle acharné », et toute la classe se mit à rire et à approuver ses mots. Je me suis alors mise à crier, et je suis sortie de la classe si précipitamment et remplie de haine que je n’ai même pas remarqué que la salle venait de se remplir d’une fumée rouge et que l’élève qui m’avait insulté avait maintenant des cornes, comme le diable…
J’arrivai donc devant cette grande grille en fer forgée, celle qui ne s’ouvre qu’une fois par an afin de permettre aux élèves de l’internat de sortir lors de l’unique journée de libre, le jour de Noël.
Noël, un jour qui est censé être, dans le cœur de tous les enfants, un jour de bonheur, un jour merveilleux. Mais qui ne l’a jamais été pour moi.
Je n’oublierais jamais ce jour, ce jour de Noël où j’attendais impatiemment que mon père arrive pour que je puisse ouvrir mes cadeaux. J’avais cinq ans à l’époque. J’avait attendu toute la soirée, mais il n’est jamais venu. Ma mère essaya de me le cacher durant des années, mais un jour je fini par comprendre qu’il ne reviendrait jamais. Qu’il était mort ce soir là d’un accident de la route.
Bien évidemment, la grille était fermée. Je poussai, tirai, tapai sur la porte, mais rien ni fait : elle refusait de s’ouvrir.
Je commençai donc à l’escalader. Petite, je partais souvent escalader des rochers avec ma mère. J’adorais ça. Cela me permettait de tisser des liens fort avec elle, seul membre de ma famille alors encore vivant qui m’aimait et aurait tout fait pour me protéger. Elle était toujours là pour moi, et je savais que je pouvais toujours compter sur elle. J’ai été profondément touchée par sa mort. Je pense que c’est cela qui explique la raison de mon brutal changement de comportement.
J’arrivais en haut de la grille lorsque je vis la directrice et quelques autres membres de la direction se dirigeaient vers moi, en criant :
-Jeune fille, que faites-vous là ? Redescendez immédiatement !
Je sautai alors de la grille et me retrouva de l’autre coté. Enfin libre ! Pensais-je.
Je couru le plus vite possible, loin d’ici. Je me retrouvai dans un grand champ floral, où je m’arrêtai quelques instants. J’effleurai de mes mains ses fleurs, si belles, je sentis leur parfum m’envahir ; le parfum de la liberté.
Alors, les fleurs se détachèrent de leur tige et flottèrent dans l’air, formant une ronde, dansant, joyeusement.
Mais au bout de quelques minutes, je dus repartir. On était surement parti à ma recherche, et je ne devais trop tarder dans les parages. Je quittai le champ, et me retrouva en quelques minutes seulement à l’entré d’une grande ville ; celle où nous allions le jour de noël. Les passants me regardaient d’un air surpris, me demandaient où j’allais, mais je faisais mine de ne pas avoir entendu. Mais soudain, un homme m’agrippa par le bras.
-Lâchez-moi. LACHEZ-MOI !
Je retirai alors mon bras avec une telle force qu’il en resta bouche bée.
J’accouru alors dans une petite ruelle, m’agenouilla par terre et me mis à pleurer. Que faisais-je donc ? Pourquoi étais-je partie, comme ça, sans raison ? Je n’y comprenais plus rien. Je ne comprenais pas pourquoi je me comportais comme ça.
Alors, un vieil homme entra dans la ruelle. Il était très vieux, assez grand, avec des petites lunettes, une grande barbe et de longs cheveux blanc ; mais ce qui me frappa le plus était sa tenue : une grande cape bleu et argenté. Il vint vers moi, et m’aida à me relever.
-Qui êtes vous ? Dis-je avec méfiance
-N’ayez crainte, je suis la pour vous aider.
Il me dit alors qu’il était le directeur d’une école, une grande école, où il voulait m’emmener. Une école, selon lui, de magie.
Je me mis à rire. De la magie ? Et puis quoi encore ?
-La magie n’existe pas, lui dis-je.
-Eh bien, si ce que tu dis est vrai, dans ce cas d’où viennent ces évènements étranges qui se passent lorsque tu es là ?
Je ne sus que répondre. Peut-être, après tout, qu’il avait raison…
-J’accepte. J’accepte de venir dans votre école.
C’est comme cela que je me retrouvai, en ce matin de septembre, sur la voie 9Ÿ, prête à monter dans le Poudlard express. Tous les autres autour de moi étaient joyeux. Ce jour semblait être le plus heureux de toute leur vie. Mais moi, mon moral était au plus bas, comme toujours.
Le train parti, enfin. Je me retrouvai dans le train accompagné de deux élèves de première année eux aussi, Lily et Hugo. Ils étaient surexcités. Ils parlaient de chose que je ne comprenais pas : de Gryffondor, Quidditch, Chocogrenouille…
Le train s’arrêta enfin. Nous sommes montés dans des barques, et nous virent pour la première fois Poudlard. C’était un grand château, à l’orée d’un bois. Je le trouvai sans grand intérêt, contrairement à Lily et Hugo qui me disaient :
-Dit, tu savais que ce château avait plus de 300 ans ? Il est en si bel état pourtant !
-Si tu le dit…
Nous arrivons de l’autre coté du lac, appelé lac noir. Nous entrons dans le château, et nous retrouvons dans une grande pièce ; la grande salle.
Le directeur, que j’avais vu dans la ruelle, commença un discours de bienvenue. Il parla des quatre maisons, Gryffondor, Serpentard, Poufsouffle et Serdaigle, ce dont parlaient Lily et Hugo. Nous commençons alors la cérémonie de la Répartition. Lily et Hugo se retrouvèrent à Gryffondor.
Enfin, ce fus mon tour. Je m’assis sur la chaise. J’étais mal à l’aise d’être le fruit, durant ces quelques secondes, de toutes les attentions. Le Choixpeau choisi finalement de m’envoyer à Serdaigle .
Serdaigle… la maison du travail et de la sagesse, c‘est bien cela ? Pff…
Dans les semaines qui suivirent, nous étudiâmes diverses matières, chacune des plus improbables. Je trouvais cela complètement débile. Les professeurs me trouvaient plutôt douée, mais je m’en fichais. Ce monde ne me plaisait pas. A tout bien réfléchir, rien au monde ne me plaisais.
Je restais souvent avec Lily et Hugo, eux au moins ne me parlaient pas trop. Ils me posaient juste de temps en temps des questions idiotes, du genre : « C’est quoi ta matière préféré ? » « Tu aime le Quidditch ? »; questions que j’ignorais.
Un soir, j’étais dans ma salle commune lorsque Lily et Hugo parlaient de la profession de leurs parents. Lily me demanda alors ce que faisait ma mère dans la vie. Je m’emportai, et lui dit :
-Elle est morte. Elle est MORTE, tu comprends ça ?!
Je criai si fort que toute la salle se retourna vers moi.
Alors, une partie du plafond, celle qui se trouvait exactement au dessus de Lily, tomba et l’écrasa, sous un nuage de poussière… rouge. Rouge, la couleur du diable.
Et je compris. Je compris que j’étais un démon. Fille du diable. Mais… non, c’est impossible.
Alors, je vis, je vis de mes propres yeux le diable apparaître devant moi. Mystérieux, malicieux, démoniaque. Il me fit un clin d’œil, puis disparu.
Je parti en courant. Ca y est, le phénomène recommençait. Je quittai Poudlard, comme j’avais quitté mon orphelinat.
Je réfléchi à ce qui venait de se passer. J’avais tué fille, sans raison, juste parce qu’elle m’avait posée une question ! Et cet histoire de diable, c’est… c’est insensé.
Tout ce que je voulais, là, maintenant, c’était d’être heureuse. Libre. Me sentir… moi. Redevenir comme avant. Mais c’était impossible.
Je sus alors où je devais aller. Je retournai au champ, celui près de mon internat. Tout de suite, je ressenti cette même sensation que la première fois. Je m’y sentais bien.
Je fis à nouveau voltiger les fleurs dans le ciel. Je m’allongeai sur l’herbe, en les regardant. Je voulais que cette instant, cette instant unique, ne s’arrête jamais.
Alors, je fermai les yeux. Pour l’éternité.
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