La Magie de Poudlard

Nous sommes ravis de vous retrouver pour cette nouvelle année à Poudlard ! Nous espérons que l'école sera à la hauteur de vos attentes comme vous serez à la hauteur des siennes.
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Fiction 2010 (5)

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MessageSujet: Fiction 2010 (5) Fiction 2010 (5) Icon_minitimeMer 5 Sep - 13:49

Article posté par lilo.
Paru le dimanche 4 avril 2010 à 21:30
Vu 37 fois.




L'histoire du Monde par une petite fille

Une petite fille aux cheveux aussi blonds que le blé, aux yeux aussi bleus que l’océan naquit un jour de printemps. Elle habitait le firmament et était la fille des étoiles. Sa beauté était telle que les comètes, confuses, s’agenouillaient devant sa magnificence. Un soir qu’elle regardait la galaxie, une étoile filante s’éleva dans le ciel. Starwhite, -car c’est comme ça qu’elle se nommait- porta sa main sur son cœur et fit un vœu, celui-ci disait :

"Que mon rêve le plus précieux se réalise."

Le soir elle s’endormit et fit le rêve d’un monde où chaque être aurait sa place. Le temps ne compterait plus et la vie et le bonheur y seront abondants. Elle décrivit chaque brin d’herbe, chaque ramure, chaque senteur. Elle créa le puissant Lion et la Gazelle bondissante, le Cerf aux longues cornes, la Brebis aux regards liquides et la Loutre, nageant dans les torrents. A la fin, elle conta l’Etre Humain : il devait apporter la paix et l’équilibre sur la Terre. Quand le jour l’éclaira de sa chaude caresse, elle s’éveilla et couru jusqu’à la fenêtre. Elle scruta le ciel et dit d’une voix d’ange :

- Le rêve de cette nuit est sans doute le plus cher à mon cœur. Faites qu’il se réalise, et qu’il y soit aussi merveilleux qu'au commencement.

Malheureusement, elle ne précisa pas qu’il fallait que la Terre reste comme ça à jamais. Un monde comme ça ne pouvait changer dans l’esprit aussi innocent de cette petite fille. La journée passa et laissa la nuit drapée de noire recouvrir le ciel aux multiples trésors.
Le lendemain, la Terre naquit, aussi parfaite que la petite fille l’avait décrite. L’équilibre était inébranlable et les Hommes rendaient hommage chaque jours à leur créatrice. Mais bientôt l’Homme devînt orgueilleux. Ils oublièrent les pratiques anciennes et commencèrent à ruiner la planète de ses biens faits. A la place des forêts anciennes, des immeubles aux façades mornes s’installèrent, les champs furent recouverts de béton et la musique fut vite oublier. Starwithe pleura devant ce spectacle. Les gazelles ne bondissaient plus, les lions étaient en cages, les cornes des cerfs exposés dans les salons, les chèvres misent dans des enclos et la loutre finissait en manteau. L’Homme avait tout détruit, ils parlaient diplomatie mais gardait une loi sauvage, celle du plus fort. Bientôt, ils trouvèrent le dernier endroit vert. La forêt d’Amazonie où se trouvait l’arbre de vie. Le cœur de la terre, son point vital. Les Hommes arrivèrent avec leurs machines monstrueuses, ils déracinèrent les arbres, le cœur tenait bon. Mais bientôt, les racines sortirent du sol et la terre mourut. Tous cela pour le bon plaisir des Hommes. La petite fille apparut donc aux Hommes et dit d’une voix larmoyante :

- J’ai créé ce monde. Vous l’avez détruit. Je l’ai créé pour vous et vous en avez tué le cœur. Vous avez été aveuglé et vous n’avez pu regarder les merveilles de la nature. Vous vous croyez savant mais vous êtes ignorants, vous parlez victoire mais vous avez perdus. Enfin, j’ai décidé de détruire votre monde, car voyez-vous, j’y ai mis mon cœur, et je ne peux plus souffrir encore plus longtemps… Il faut que j’abrège ma souffrance puisque l’Homme est vaniteux et n’arrangera rien.

Après ses paroles, elle pleura toutes les larmes de son corps, noyant le monde. Elle pleura pendant sept jours et sept nuits, et à la fin, la Terre était engloutie et Starwith était placée dans un cercueil de verre. Car en tuant la terre, les hommes l’avaient empoisonnée.

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Article posté par lilo.
Paru le mardi 24 août 2010 à 14:35
Vu 21 fois.

Une vie sauvée par une lettre



Je me suis levée un matin, j'ai posé les pieds par terre puis j'ai visualisé ma vie.
Je suis née la 23 février 1997, à Paris, dans le XIVème... Le soir où je suis sortit, je me rappelle avoir été subjuguée par les lumières et hypnotisée par les feuilles qui tombaient sur la terre. Ma mère avait écrit un carnet retraçant les six mois du commencement de ma misérable existence... Je passais des heures à regarder une flamme, je n'aimais pas les couleurs et préférais aux images, les livres aux lettres imprimés que je ne pouvais déchiffrer. J’aimais les parfums et avait une très bonne mémoire… J’aimais dessiner. Vers sept mois je courais dans l’appartement, à la recherche de trésor perdu… Perles, billes, photos et un flacon de parfum de maman… Si quelqu’un rentrait un jour dans la maison, il me prendrait pour folle. J’étais juste intéressée par le monde extérieur. Quand maman me portait jusqu’aux jardins, c’était pour observer un scarabée à la coquille noire bleutée, arracher quelques brins d’herbe et cueillir quelques mûres à l’acidité sucré qui explosait dans la bouche. Longtemps, j’avais voulu garder un mûre en souvenir, mais rapidement celle-là se recouvrait de champignon, je devais la jeter. À l’âge de deux ans alors que je babillais comme un oiseau et disais juste quelques mots, j’héritais d’un petit chat en peluche. Longtemps, son immobilité me dérangea, après je compris qu’il n’était pas vivant. Le soir j’avais mon histoire, à cette âge, on ne comprend pas tout mais le simple fait qu’une présence humaine soit là pour vous rassurez dans le noir, c’était beaucoup. Trois longues années de calme et d'amour... Pour une enfant de trois ans, cela allait continuer toute la vie... Mais il semblerait qu'il n'en sera pas ainsi. Je me souviens, je me rappelle le jour de la mort de mes parents, empoisonnés, il faisait beau, le soleil irradiait le monde. Je n'avais jamais aimé le soleil, maintenant, je le déteste... Je revois la gouvernante m'emporter en pleure et disant que tous allait bien se passer. Mes cris les avaient alertés, et j'avais été écarté de la scène, de mes parents trop immobiles, comme mon chat en peluche...On me mit dans le train le jour même. Je me souviens de la robe, de la flanelle blanche, emplit du parfait de fleur d'oranger de ma mère que je ne sentirai jamais plut me semblait-il... Je me trompais, encore une fois. Après les longues heures à observer les paysages et les nuages en forme d’animaux, j'arrivais à Venise. Au dernier sifflement et après que la locomotive eut lâché un dernier panache de fumée, je descendais de ce train dont l’odeur était celle de la cigarette et du pot d’échappement. La gouvernante me tenait la main fermement, tandis que les passants piétinaient mes bottines noires, mais je continuais de la suivre... Elle s'arrêta devant deux personnes âgées, leur parla. Elle mêlait les sanglots à des mots que je ne comprenais pas… Comment expliquer la mort à un enfant alors qui n’accepte pas le simple fait qu’à un moment il n’a jamais existé ? Que le monde n’avait pas commencé quand il était né? Vite, je n’écoutais plus... Je restais là, bras le long du corps à observer la femme qui était embaumé du parfum de maman... Elle avait les mêmes cheveux châtains clairs et cette manière de froncer les sourcils… Alors prise d’un élan d’amour pour cette inconnue qui venant d’entrer dans ma vie je décidais de lui parler… Et dans un bref mouvement hésitant, j'agrippais sa jupe et demandais :
- Maman ?
La femme baissa les yeux, secouât la tête... Négativement, elle me prit dans ses bras et pleura... Moi, petite fille naïve je l'imitais... Ces années de tristesse ne tarissait plus, vers neuf ans, je n'étais qu'un être fait de pleurs et d'acides... Plus rien ne me touchait, seule importait ma douleur... Une carapace se fit autour de moi, je n'étais plus qu'un clown triste dont le visage portait les stigmates du malheur... Je devenais odieuse, fourbe et capricieuse... J’enchainais coup bas, je ne travaillais plus… Je fichais en l’air ma vie qui aurait put avoir un avenir prometteur…. Et puis un jour, dans les yeux de mes grands-parents, j'y lisais de la peine, de la souffrance et de la fatigue... Une intense fatigue... Au fil des jours, mon tempérament se calma, les caprices cessèrent, les fourberies devenaient de l'histoire ancienne. Et je travaillais, pour leur faire plaisir, pour les rendre fière... De toute façon il ne me restait plus que ça… Leur fierté, leur amour… Tout en moi est détruit, tout en moi est mort… Je ne suis qu’une poupée de chiffon, vivante grâce à quelques bouts de ficelles que mes grands-parents manient soigneusement… Trois ans. Trois ans de soumissions, trois ans de chagrins ravalés. Trois ans de demi-vie… Je ne vivais pas, je ne faisais que respirer et comprendre… Avaler des informations… Et au moment où ma vie ne m’appartenait plus… J’ai reçus l’enveloppe… Ce n’était pas de la joie, c’était de l’euphorie à l’état pur mais le passé est le passé et je restais avec mon masque froid. Cette lettre était la corde qui avait été lancé alors que je m’enfonçais dans les couloirs sombres de ma vie inexistante. C’était mon miracle personnel, ma délivrance… Une clef. Je recommençais tout à zéro, je travaillais mon caractère qui était jusqu’à la inexistant… L’ambition était la seule chose que je ne changeais pas et que j’avais chez moi depuis le plus jeune âge. Cette ambition qui m’a poussé à pleurer, cette ambition qui m’avait rendue peste, cette ambition qui aujourd’hui m’obligeait à n’être que perfection. Je n’étais rien, je décidais de me forger un nom. Bientôt, mon coté fourbe rejaillit, mais l’intelligence prend place à ses cotés… Je me créé des goûts, je commence à avoir un style vestimentaire bien définit… Dans la rue, avec mes cheveux châtains mal peigné, ma veste en cuire, la chemise trop grande et mes doc martens noire et luisante, je ne passe plus inaperçu.
J’étais enfin quelqu’un…

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Article posté par lilo.
Paru le mardi 12 octobre 2010 à 12:06
Vu 95 fois.

J'irai te voler aux Anges




… :: J’irai te voler aux Anges ::…
« Dans les contes de fées, le prince est blond aux yeux bleus »



Il devait être près de minuit… Une fine pluie s’abattait sur le cimetière presque désert. Les tombes étaient bouffées par le lierre et la mousse, sauf une… Sur le marbre encore blanc, le nom était écrit…

« Hermione Granger »


Devant, il était là. Ses cheveux mouillés retombant sur son front, cachant ses yeux bleus et éclairant le nom d’Hermione, à la lueur d’une lampe torche qui se fatiguait. Dans son grand imperméable noir, l’homme contemplait le visage gravé dans le marbre de celle qui l’avait torturé. Les yeux rougis par les pleurs rageurs déversés depuis plusieurs mois dévastaient son visage, il versait encore quelques larmes qu’il laissait couler, par amour.... Toute cette souffrance pour un amour qui avait si bien commencé. Un amour pour qui il aurait tué, un amour où il serait près à se tuer à présent. La rejoindre parmi les anges et y vivre heureux, mais il n’avait pas le droit à se privilège, il ne l’a méritait pas, elle n’avait plus à le supporter. Dans sa main, un edelweiss, la tombe d’Hermione en était parcourut, on disait qu’un mystérieux amant lui rendait visite et après avoir pleuré toute la nuit, il laissait un edelweiss et l’a faisait grimper, partant au matin meurtrier… Ron s’en était aperçut, et chaque jours, il coupait et déracinait les plantes. Au bout de plusieurs semaines, il avait abandonnée, croyant que l’inconnu cherchait à l’énerver… Drago avait pourtant recommencé chaque jour, maintenant les plantes étaient partout, ne laissant à découvert que le visage blanc et l’écriture de pierre glacée. Il avait été faible de croire qu’il aurait pu l’oublier, effacer d’un coup d’éponge les trois mots fatidiques… Il s’était trompé, il n’avait pas écrit le « Je t’aime » à la craie, il l’avait gravé dans son cœur et rien ne pourra cesser de le faire battre pour elle… Sauf elle, sans doutes, il se tuerait pour elle, il avait cherché pour elle ce qu’il y avait de bon en lui au plus profonde de son âme… Les paupières froides de la sépulture en pierre couvraient les yeux noisette de la jeune femme. Il aurait aimé pouvoir le voir une dernière fois, pouvoir écouter ce que lui expliquait la jeune femme, il aimerait pouvoir lui dire au revoir une dernière fois… Une petite, quelques secondes puis il sera prêt à prendre sa place parmi les Anges…

- Je t’aime…

Il s’en arracherait les cheveux, il se haïssait de n’avoir rien fait… Mais elle était partie, dans les bras d’un homme autre que lui… Il revoit encore la scène, quand tout avait été terminé, les cris de victoire des gagnants et celui déchirant que Weasley avait poussé… Il avait crut se retrouver dans un mauvais film au ralentis… Le sort qui ricochait, frappant et éternisant le visage joyeux d’Hermione… Il se souvient de tout, les poussières qui recouvraient son visage, les larmes de bonheur et de soulagements qui coulaient. Ses cheveux qui se balançaient doucement dans son dos… Puis se rayon vert qui devait par arrivé, et qui était sortit de la baguette d’un des mangemorts qu’IL avait gracié… Ron qui la prenait dans ses bras, Lovegood, Potter, Ginny qui se précipitait… Et lui qui restait là, laissant tomber sa baguette, le visage inexpressif… Ce n’était pas un simple Avada, c’était un sort beaucoup plus puissant, il le savait… Un Sectusempra irréversible… Elle crachait du sang de partout, petit à petit son corps avait rongé de l’intérieur, elle partait en fumée dans les bras d’un autre… Il n’avait pas cherché a la prendre de ses bras, il observait, conscient qu’on ne lui renvoyait que le reflet de son soi intérieur… Quelques larmes coulent, il a mal au ventre… Il sent ses jambes faiblirent et ne sent pas qu’il tombe à genou, il n’est rien, ne sent rien… Il revoit la main d’Hermione qui agrippait la veste de Weasley, tandis qu’elle lui disait qu’elle allait mourir, il répétait qu’il ne la laisserait pas partir… Il se souvient des cris de douleurs dût à un Doloris… Il se souvient avoir arraché de l’herbe et que dans cette plaine douloureuse, il c’était retrouvé avec un edelweiss… Il avait d’abord regardé la courbe et la douceur de la fleur, caressant les pétales d’un doigt fébrile et tremblant… Il s’était alors levé et alors qu’Hermione pleurait, il laissa tomber la fleur sur son corps recroquevillé… Vite, la fleur fut tachée de sang et Hermione l’a prit d’une main faible et l’a sentit… Puis elle l’avait fixé, lui… Elle voulait articuler un mot mais plus rien ne pouvait sortir de cette bouche craquelée… Elle avait déjà tout dit à Ron et lui, Drago, ne méritait rien… Il se retourna, et devant le regard triste d’Hermione qui était jalousement détenue, partit. Mais il s’en fichait, elle lui avait offert beaucoup plus qu’une simple fleure, il ne voulait pas de son merci tremblant et maladif. Il voulait garder en mémoire l’Hermione qu’il avait connut avant. Il se souvient des premiers mois d’égoïsme où il se disait qu’il en était mieux ainsi… Que il n’aurait pas à voir Ron et Hermione avoir des enfants, se marier et vivre heureux… Il avait pleuré devant sa chope d’Alcool, noyant ses pleurs dedans. Il n’avait parlé à personne, une barbe mangeait son visage et il avait maigrit… Il était pris de colère et cassait tous ce qui passait, fracassant sur le mur ce qu’il croyait être son amour pour Hermione… Il se souvient avoir brisé la surface trop lisse du miroir qui lui montrait son reflet, faisant saigner ses mains qui aurait pu tenir Hermione une dernière fois… Puis il n’avait voulu que le bonheur d’Hermione, il se souvenait de ce sort…

« Un cœur qui a cessé de battre peut-il encore se briser ? »


Flash back

Elle avait une robe blanche à volant bleu… Drago avait toqué doucement à la porte et était rentré que quand il avait eu la permission, il s’était posé à coté d’elle, lui volant un baiser, un seul… Il était sage avec sa poupée de porcelaine… Elle sourit puis, déclara :
- Sais-tu qu’il existe un sort pour faire revivre les gens ?
Il hocha la tête négativement, puis lui demanda de poursuivre…
- C’est la « Resumptio Amolito »… On ne peut ressusciter la personne que si on donne sa vie à sa place, ensuite, ils ont le droit jusqu’au lever du soleil pour se faire leurs adieux… Sachant que le sort ne fonctionne que les jours de pleine lune, à minuit et doit être jeté avec le plus de douleur et d’amour possible…
Il éclata de rire, puis regarda Hermione…
- Pff, nous les hommes, on ne va pas faire ça ! On tient trop à notre vie !
Il attendit qu’elle sourît, mais elle ne le fît pas… Elle se contenta de suivre les tracées du livre de ses doigts fins et longs…Drago fut troublé… Il ne l’avait jamais comprise… Il était sur que c’était un Ange envoyé du ciel pour le sauver. Il écarte quelques mèches brunes puis dit en contemplant le visage qu’il affectionnait :
- Les hommes ne sont que de stupides insensibles…
Son sourire apparut puis la tristesse se peint encore une fois sur son visage… Elle se blottit contre Drago et ferma les yeux… Il ferma aussi les siens, savourant juste le fait qu’elle soit là ; à ses cotés et loin du Rouquin qu’il avait jalousé… Hermione chercha ses lèvres puis les trouva, un frisson de plaisir parcourut son dos, puis elle sépara l’étreinte…
- Drago, tu te tueras pour moi ?
Il n’avait pas compris tout de suite et alors que les mots se formaient petit à petit dans sa tête, les yeux d’Hermione s’embuèrent… Elle attendait la réponse et il hésitait, elle en était sûre…
- Oui.
- Je ne te crois pas, tu ne penses qu’à toi… Ron l’aurait dit ce « oui », sans aucunes hésitations !
Drago sentit son être bouillir, il avait fait des progrès, il avait fait attention à elle… Se souvenait-elle des nuits blanches qu’il faisait quand elle rêvait de Ron ? Se souvient-elle qu’il a toujours été là, attendant dans les coulisses de Roméo et Juliette que le premier tombe et quitte la belle et que lui, Paris arrive pour prendre le cœur de la Demoiselle ? Il l’avait aimé comme un fou, il avait était le soldat de sa guerre contre la douleur de l’amour, l’étoile qui l’avait éclairé loin des ténèbres où Ron l’avait laissé.
- Ne me parle pas de lui ! Il s’en fout de toi ! Tu n’es rien !
Elle sécha ses larmes puis le gifla et partit en courant… Drago était resté, sûr qu’elle reviendrait… Dans l’obscurité naissante du soir, il avait murmuré son nom… Donner son âme au Diable pour qu’elle revienne, supplier la lune pour qu’elle éclaire son chemin qu’elle l’a ramène à lui…
- Je t’aime Hermione… Reste…
Elle était partie, tous ça à cause d’un stupide sortilège… Si stupide qu’il va l’a faire renaître…



« Un cœur qui a cessé de battre peut-il encore se briser ? »

« Crie ton amour sur les toits, Cache ta souffrance dans ton corps »


La baguette tournait lentement dans sa main tandis que l’Edelweiss rejoignait ses sœurs. Drago rejeta ses cheveux en arrière et ferma les yeux résignés.
11h55
Plus que cinq minutes de torture. Il les sentait ces sentiments qui l’envahissaient, l’engloutissant, le noyant dans un monde douloureux. En enfer. Ils disent qu’il brûle son cœur, Drago lutte en murmurant aux étoiles que c’est Hermione qui l’a pris, mais la souffrance est là, dans sa poitrine. Et il crie ! Il crie des injures à la terre où pourrie Hermione. Il crie qu’il la déteste, la traite de tous les noms, avant de pleurer, affaiblie par le désespoir et de lui demander pardon. Les cinq minutes semblent imploser dans sa tête, il revoit tous… La douceur de sa peau, la caresse des ses paroles et ses yeux ! Oui, ces yeux chauds qu’il n’oserait plus regarder. Ses yeux vides et immortels… Il pense à ses yeux qui sont entrain de se faire bouffer par les vers. Mais lui, Drago, les fera revenir à la vie, pour qu’ils puissent contempler Ron avec amour…
- J’ai mal Hermione….
Il crie, veut évacuer tout, mais dès qu’il ouvre la bouche, la violence de l’amour pour Hermione rentre, n’arrangeant rien. Il l’avait aimé éperdument…. Mais pourquoi aimer ? Est-ce normal de ne plus voir dans le monde qu’un être, de n’avoir plus dans l’esprit qu’une pensée, dans le cœur qu’un désir et dans la bouche qu’un nom ! Un nom qui hante nos pas, qui nous suit partout et que l’on murmure partout car il est au bout de nos lèvres. Qu’on dit comme une prière, qu’on adule comme le plus beau des cadeaux qui soient arrivé sur terre. Hermione était un cadeau des astres et elle était partie, comme si sa tache était terminée. Comme si Drago était devenu quelqu’un de bien.
- Non ! Je ne suis pas quelqu’un de bien ! Reviens ! Apprends-moi la gentillesse, la pureté et la naïveté…
Il est là Drago, il recrache cette souffrance qu’il maintient dans son corps depuis trop longtemps et remplis son âme d’amour. Il se gorge de ce poison diabolique qui le fait succomber.
- 12h
Il se redresse et contemple les fleurs, il a mal… Terriblement mal, mais dans quelques instants, tout ira mieux ! Tout, il sanglote lui ! Oui, il sanglote, son visage tordu par un rictus malheureux
- Resumptio Amolito !
Il le hurle ! Mettant toute sa foi en Hermione. Mettant amour et douleur dans ce sort et il tombe. Il tombe, vaincu et attends. Il attend le miracle qui ne se produira jamais.
- 12h15
Il n’y a rien, strictement rien, le sortilège d’Hermione était nul, il ne ressuscite pas il tue. C’est ce que Drago ressent à cet instant, car couché, et pleurant, il ne voit pas la jeune fille sur le tombeau qui contemple ses mains, puis se lève, stupéfaite. Qui marche vers lui et qui se baisse, tout doucement, pour caresser de sa main charnelle la joue de Drago.
- Drago ?
Il ne répond pas, son visage glacé est reposé, sans un rictus malfaisant, sans douleur. Il est paisible, et ses yeux froids et gris contemplent la lune. Et c’est au tour d’Hermione ne pleurer sur son corps glacé, presque mort
- De toute façon, je serai allé en Enfer… Dis Hermione, c’est dur là-bas ?
- Non ne t’inquiète pas…
Et il meurt, mais ce qu’il ne sait pas c’est qu’elle aussi, elle est morte de l’intérieur, et rien ne pourra la faire renaître.
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Article posté par lilo.
Paru le jeudi 11 novembre 2010 à 11:54
Vu 20 fois.



Et la mort ...
Sept enfants. Perdus, seuls. Un paysage noir s’étendait à perte de vue, le village de Silverwing n’était plus qu’un souvenir. Ils étaient tous innocents, avec leurs grands yeux liquides et leur visage ternit par le noir de la suie. Leur voix tremblait quand ils appelaient leurs parents mais l’écho de leur voix désespérée était leur seule réponse…
Une fille se détacha du groupe… Ses cheveux courts et bleus étaient couverts de cendres et les larmes brûlantes de la petite tombaient par terre, mouillant les particules qui s’étaient déposées sur le sol, lui donnant un air duveteux. De sa main crasseuse, elle toucha la femme qui était étendue par terre. Jeune femme qui, par amour et peur, l’avait forcée à se cacher sous la maison avec les autres enfants. Jeune femme qui après avoir supplier l’aide de La Mère, s’était fait tuée par un de ses soldats de pierres. Jeune femme qui aimait son enfant plus que tout au monde. L’enfant avait six ans… L’enfant avait six ans de naïveté, et quand elle ferma les yeux, tout semblait s’écrouler autour d’elle. Elle pressa sa joue sombre sur la paume cramoisie de sa mère en continuant de fermer les yeux. Elle la serra ensuite dans ses bras, espérant au plus profond d’elle-même un retour de l’amour qu’elle envoyait… Rien.
Juste une carcasse froide et inerte, rien qu’une poupée de porcelaine inanimée, rien qu’une marionnette lourde et sans vie. Cassandre pressa un peu plus les paupières et un sanglot sortit de sa gorge. Quand elle releva la tête, et ouvrit les yeux, ils étaient embués par le chagrin et la souffrance. Maintenant, ce voile opaque restera avec elle. Pour toujours.

Elle a six ans.
Elle ne rit plus.
Elle ne veut plus sourire.
Elle ne connait plus l’innocence.
Elle a les yeux clos. Elle ne veut plus voir.

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Article posté par lilo.
Paru le jeudi 11 novembre 2010 à 11:55
Vu 12 fois.

L'amour



Fiction 2010 (5) 10df8na

Tout était perdu… Ton pâle visage était pareil aux morts… Normal, tu étais mort… C’était la fin, et j’étais une menteuse, je n’arrivai pas à tenir ma parole… « Tu survivras » avait été un mensonge… Toute ma vie, je t’ai traquée et maintenant, maintenant que tu meurs dans mes bras, je crois que je n’ai jamais cherché à te tuer… Durant ces derniers jours, j’avais été alertée par ton souffle rauque, devenu irrégulier. Les larmes venaient, brûlante et glacée à la fois tandis qu’un ciel pourpre ouvrait ses yeux ensoleillés. Un ciel de sang. Ce sang qui n’avait cessé de couleur que quand il était parti de ton corps. Il était trop bien pour toi lui semblait-il… Pour moi, tu valais mieux que lui, c’était Lui, le lâche, celui qui préférait fuir que combattre. Celui qui c’était mélangé à la terre humide, à mes larmes rageuses et à tes cheveux poisseux, à cause de lui… Le parfum de la mort embrumait mes pensées qui ne devenaient plus compréhensibles. L’air était chargé de cet odeur d’hôpitaux, là où tellement de gens étaient morts… Je me revois à ta porte, timide, et anxieuse à la fois… Tu avais ris, et là toute les sensations c’étaient mélangées… Je voulais ta mort, je te haïssais, pourtant dans mon cœur était caché la clef de tout… Amour, censée faire le bien… L’amour, censée être joie. L’amour, censée être éternité. Mais l’éternité c’est envolée. La joie c’est en allée, le bien c’est dispersé. L’amour c’est enfuit. Nuit étoilée, histoire ancienne, souvenirs, rêves fous, brides de sentiments oubliés… Et maintenant, comme si cela ne suffisait pas, la folie… Histoire de folie… La folie d’une menteuse assassine. Elle m’entourait, m’asphyxiait, m’écrasait… Puis après avoir penchée une dernière fois mon visage pour contempler le tiens, j’agrippais le poignard. Je ne voulais pas voir la mort, elle n’était rien… Je voulais vaincre la mort. Finir comme Cléopatre… Lentement, je me transperçais le ventre, puis l’épaule, enfin le cœur… Puis après un effort pour pauser mes lèvres encore tiède sur les tiennes, glacées, je mourus. Pour l’éternité…
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Fiction 2010 (5)

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