La Magie de Poudlard

Nous sommes ravis de vous retrouver pour cette nouvelle année à Poudlard ! Nous espérons que l'école sera à la hauteur de vos attentes comme vous serez à la hauteur des siennes.
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Concours n°1 - Alaplaya1

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Brodette
Brodette
Bibliothécaire de Poufsouffle
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MessageSujet: Concours n°1 - Alaplaya1 Concours n°1 - Alaplaya1 Icon_minitimeMar 20 Aoû - 15:46

Mémoires d’une Poufsouffle.



Je n’étais pas plus sotte ou plus empotée qu’une autre. Et pourtant, depuis toujours, le monde entier n’a eu de cesse de me rappeler que j’étais « inférieure » à tous ceux qui m’entouraient. Le destin aurait-il fait une fixette sur moi ? Encore aujourd’hui, les stigmates de mon enfance ne s’effacent pas. Ils sont ancrés en moi, et ce malgré mon âge avancé. Ils vivent à travers mes souvenirs.




Je suis née un certain 11 mai 1951 dans une petite bourgade du Kent. Mon père était un sorcier modeste, chaudronnier de son état. Ma mère, quant à elle, était une cracmol. Dépossédée de ses pouvoirs, considérée comme illégitime par ses pairs, elle vivait très mal le fait de ne pas être une sorcière à part entière. Cependant, elle a toujours su faire face dans l’adversité, et par chance, j’ai hérité de sa combativité, ce qui, dans le futur, devait s’avérer être un atout majeur pour moi.




Très tôt, j’ai découvert mes pouvoirs magiques. Ce fut un grand soulagement pour ma mère, qui ne souhaitait pas que je vive en marge du monde auquel j’appartenais : le monde des sorciers. J‘ai commencé à tisser un lien très intense avec les plantes, et de ce fait, j’étais une enfant épanouie, comblée par ce que la nature m’offrait. Rapidement, j’ai combiné la magie et les ressources naturelles dont je disposais pour donner naissance à la passion qui m‘anime encore aujourd‘hui : la botanique. À cette époque, mes expériences n’étaient pas toujours concluantes mais elles me procuraient un indicible bonheur. Par exemple, les propriétés du Pipaillon sont très peu célèbres et pourtant tout à fait remarquables. Et pour cause : cette plante réagit de manière instantanée à ce qui l'entoure, comme le commun des mortel. Les expériences que j’ai mené dans ma plus jeune enfance ont montré que sa réponse à la douleur dépend de la nature du stimulus (gel : frémissement - brûlure : apparition de plaques brunes - coup : tremblement...) ce qui dénote chez l'espèce une véritable intelligence, comme si nous avions implanté un système nerveux au premier arbuste venu. Et même si plusieurs sorciers ont déploré ainsi l'inutilité d'une plante aux particularités pourtant très prometteuses, j’étais fière d’avoir exploré une dimension encore inconnue de la botanique.




Lorsque mes parents ont pris conscience que du haut de mes 10 ans, je lisais déjà des ouvrages rédigés par de grands botanistes tels Elladora Ketteridge ou Beaumont Marjoribanks, ils m’ont parlé de Poudlard. J’ai été immédiatement séduite par le récit qu’ils me faisaient de cette école de sorcellerie à la renommée internationale. Quelques mois plus tard, je me suis retrouvée juchée sur un tabouret au milieu de la Grande Salle, attifée d’un choixpeau rapiécé dont la décision allait changer à jamais le cour de ma vie.




J’avais déjà entendu parler de Poufsouffle, mais ce n’était jamais en des termes très glorieux. Mon père avait étudié à Gryffondor, et il m’avait conté le quotidien de ceux que tous surnommaient déjà à cette époque les « blaireaux ». Étant assez ouverte d’esprit, je n’avais pas de réticence particulière à l’idée d’être envoyée chez les jaune et or. Cependant, j’allais vite déchanter.




Dès le premier jour, j’ai apprécié l’ambiance qui régnait dans notre salle commune, intime et chaleureuse. Les membres de ma maison n’étaient pas particulièrement doués ou brillants, ils n’excellaient pas au Quidditch, et de mémoire humaine, ils n’avaient remporté la coupe des quatre maisons qu’à de très rares reprises. Mais malgré cet état de fait, nous étions tous logés sous la même enseigne : celle de la tolérance. Et chacun était accepté au sein du groupe, avec ses différences, ses tares et ses lacunes.




Lorsque j’étais parmi les miens, je me sentais à ma place. Notre salle commune étant enfouie dans les profondeurs du château, personne ne venait nous chercher des noises. Nous nous sentions protégés par les vastes parois de la galerie dans laquelle nous logions. Dès que nous osions effectuer un pas hors de notre antre, c’était une autre histoire.




Je n’ai jamais été d’une beauté affolante : plutôt potelée, sympathiquement joufflue, les cheveux en bataille, le visage souvent rougi, je n’avais pas grand-chose à voir avec les sorcières qui faisaient la couverture de Sorcière Hebdo. Quand les autres maisons ne se moquaient pas de mon physique ou de mon patronyme, ils jalousaient mes excellentes notes en botanique et se sentaient obligés de me le faire savoir. Aussi, je ne compte pas les innombrables fois ou j’étais abondamment aspergée de pus de Bubobulb. Mes détracteurs ne se doutaient pas que le pus de Bubobulb était un excellent remède contre les formes les plus persistantes d'acné, et ils contribuaient sans le savoir ainsi à ce que ma peau reste lisse, à défaut d’être blanche. Évidemment, certaines fois, la pilule était plus dure à avaler qu’un gnome au poivre. Je me souviens particulièrement d’un jour où des Serdaigles s’étaient amusés à arracher méthodiquement chacune des pages de mon livre favori, « Arbres carnivores du monde magique ». J’ai mis plusieurs semaines à reconstituer le précieux ouvrage et j’ai gardé de cet épisode un souvenir amer et une rancœur inassouvie.




Malgré les nombreuses situations de crise auxquelles j’ai été confrontée durant la quasi-totalité de ma scolarité à Poudlard, j’ai tenu bon et je suis fière du parcours effectué. Le fait d’être une Poufsouffle n’a jamais joué en ma faveur, mais mon blason m’a offert des armes inestimables que j’ai utilisé par la suite durant toute ma carrière. Je n’ai jamais eu honte de m’appeler Pomona Chourave, et j’arborerai toujours fièrement mon nom et mon blason.
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